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Affichage des articles du août, 2021

Le Théâtre Auditorium de Poitiers propose une saison musicale riche en émotions

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  Après une saison 2020/2021 avortée pour les raisons que nous connaissons, le Théâtre Auditorium de Poitiers a sorti sa saison 2021/2022. Alors que la présentation au public approche à grands pas (mercredi 8 septembre à 18 heures 30 au Théâtre Auditorium), nous prenons les devants pour annoncer la saison musicale (musique classique et contemporaine) à nos lecteurs. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les responsables du Théâtre Auditorium ont préparé un programme qui mérite que l’on s’y arrête. Outre les trois orchestres associés, de grands noms du piano s’arrêteront à Poitiers le temps d’un week-end ; la période des fêtes de fin d’année ne manquera pas non plus de surprises et, bien sûr, le festival A corps réservera son lot de spectacles inattendus (la manifestation fera l’objet d’une notule à part en cours d’année). Les orchestres associés : - Orchestre de Chambre Nouvelle Aquitaine : Il entame sa saison dès le 12 octobre pour un concert Saint Saëns, Brahms, Gira

Jean Sébastien Bach et ses contemporains à l’honneur en l’église Saint Martin de Candes Saint Martin : Les amusemens du Parnasse investissent le petit village le temps d’un concert.

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  Dix jours après le récital exceptionnel de Pierre Hantaï en l’abbaye de Seuilly (située à une dizaine de kilomètres de Chinon), nous nous rendons en l’église collégiale Saint Martin de Candes pour l’ultime concert de cette dixième édition du festival la Dive Musique. Pour l’occasion c’est l’ensemble Les amusemens du Parnasse qui arrive à Candes Saint Martin avec un programme consacré à Jean Sébastien Bach (1685-1750) et deux autres compositeurs allemands : Heinrich Schütz (1595-1672) et Gottfried Heinrich Stölzel (1690-1749). Dans l’église, bien remplie pour ce dernier concert, l’ensemble Les amusements du Parnasse arrive pour interpréter la première pièce de l’après midi. Cet « air » extrait de la suite en ré Majeur BWV 1068 de Jean Sébastien Bach (1685-1750) est interprété de belle manière ; la direction de Stéphane Béchy installé au clavecin est ferme, claire, nerveuse, discrète mais efficace. Et les musiciens, un par pupitre, suivent le chef avec précision ; nous apprécions l’e

Bach, Haendel, Rameau et Couperin au programme du festival de la Dive Musique : Pierre Hantaï ouvre la manifestation avec maestria

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Poursuivant notre périple estival, nos pas nous portent à la charmante abbaye de Seuilly en Indre et Loire, à quelques encablures de la ville de Chinon. C’est le grand claveciniste Pierre Hantaï qui ouvre le festival de la Dive Musique qui célèbre en cette année 2021 sa dixième édition. Pour l’occasion le programme tourne autour de Jean Sébastien Bach (1685-1750) et de trois de ses contemporains : Georg Friedrich Haendel (1685-1759) ; Jean Philippe Rameau (1683-1764) et Louis Couperin (vers 1626-1661). Claveciniste de talent, reconnu de longue date comme l’un des maîtres de cet instrument, Pierre Hantaï est aussi un pédagogue né. En effet, avant de dérouler le programme qu’il a préparé pour cette soirée exceptionnelle, il annonce lui même les ajouts qu’il a effectué ; ajouts par ailleurs tout à fait cohérents puisque Rameau (1683-1764) est l’exact contemporain de J.S Bach et de Haendel nés tous les deux en 1685 alors que Couperin est leur immédiat prédécesseur. Pierre Hantaï nous préc

Ferrat … c’est beau : Eric Perez rend hommage à Jean Ferrat à Figeac

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  Quittant Saint Céré, nous prenons la route de Figeac pour un concert particulier puisque Eric Perez, qui est l’un des piliers de la compagnie Opéra Éclaté, y donne un récital consacré à Jean Ferrat (1930-2010). Auteur compositeur interprète prolifique, Jean Ferrat laissa derrière lui un grand nombre de tubes ; si Perez a dû faire des choix draconiens, il ne pouvait passer à côté de certains titres incontournables. Accompagné de deux instrumentistes de talents, Eric Perez a beaucoup travaillé avec eux en amont du concert, notamment pour les arrangements instrumentaux. Ils ont également choisis quelques pièces de musique instrumentale afin de permettre au chanteur de prendre quelques petites minutes de pause entre des séries de trois ou quatre chansons. C’est dans la cour du puy, cour de récréation d’un ancien collège de Figeac, que nous sommes installés pour ce concert particulier. Eric Perez interprète les chansons de Jean Ferrat de sa belle voix grave et chaleureuse. Parmi tous les

Le théâtre de l’usine sert de refuge aux amours d’Angelina et de Don Ramiro : La cenerentola enfin présentée au festival de Saint Céré

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En novembre dernier, nous annoncions une tournée de la compagnie Opéra Éclaté qui devait présenter, un peu partout en France, sa nouvelle production opératique : La cenerentola. A cause de la crise sanitaire, la tournée n’a pu avoir lieu ; c’est donc au festival de Saint Céré que cette production a pu être créée. Après une soirée poignante à la halle des sports autour du tandem vériste Cavalleria / Pagliacci dont nous avons parlé dans nos colonnes, nous arrivons au théâtre de l’usine pour une représentation de l’opéra bouffe La cenerentola de Gioachino Rossini (1792-1868). Cette production, repoussée d’une année à cause de la crise sanitaire a enfin pu être créée au festival de Saint Céré. C’est avec la distribution réunie pour l’édition 2020 du festival que La cenerentola a été présentée au public venu nombreux au théâtre de l’usine en ce dimanche soir d’été. C’est à Clément Poirée que la mise en scène de cette nouvelle production a été confiée ; il a mené avec son équipe et la distr

Avec le tandem vériste Cavalleria rusticana / I Pagliacci, l’opéra revient enfin au festival de Saint Céré

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  Après un très beau concert de musique instrumentale consacré à Ludwig Van Beethoven (1770-1827) dans le cadre majestueux du château de Castelnau Bretenoux, nous nous rendons à la halle des sports pour le premier des deux opéras au programme du festival de Saint Céré, le tandem vériste Cavalleria rusticana de Pietro Mascagni (1863-1945) et I Pagliacci de Ruggero Leoncavallo (1857-1919). Le temps incertain qui régnait sur Saint Céré depuis le début de la manifestation a obligé les responsables du festival à replier l’ensemble des représentations à la halle des sports. Les solistes du tandem Cavalleria / Pagliacci sont pour la majorité d’entre eux issus du concours international de chant de Clermont Ferrand ; si dans l’écrasante majorité des concours de ce type les récompenses sont des sommes d’argent plus ou moins importantes selon le classement des vainqueurs, le concours de Clermont Ferrand offre à ses vainqueurs des rôles dans un opéra qui sera monté deux ans plus tard. C’est ain

Le château de Castelnau Bretenoux accueille un beau concert de musique instrumentale

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  Poursuivant notre périple musical, nous posons nos valises au festival de Saint Céré dans le Lot. Ce festival phare de la région Occitanie fête cette année sa quarantième édition avec un programme varié tout en permettant à de grands noms de l’art lyrique français, Béatrice Uria Monzon, entre autres, de revenir sur les lieux de leurs débuts. En ce chaud jeudi soir d’août, le château de Castelnau Bretenoux accueille l’Orchestre Opéra Éclaté et le tout jeune pianiste Gaspard Thomas, il n’a que 22 ans et est toujours étudiant au Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris, pour un concert consacré à Ludwig Van Beethoven (1770-1827). Victor Jacob (30 ans) et Gaspard Thomas font partie du laboratoire de Jeunes Talents mis en place par Opéra Éclaté fondé et dirigé par Olivier Desbordes en 1980. Cette double intégration est d’autant plus méritée que les deux jeunes hommes font montre d’un talent qui pourrait bien exploser dans les prochaines années. La soirée débute par la sym

Stockhausen, Grisey et Messiaen au programme de l'ensembleLe Balcon à la salle du Dôme du Monêtier les bains

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Après le remarquable récital de Jean François Heisser à La Grave le 29 juillet dernier, c’est à Le Monêtier les bains que nous portent nos pas, le temps d’un concert dans la salle du Dôme. Pour l’occasion c’est l’ensemble Le Balcon, fondé et dirigé par le jeune et talentueux Maxime Pascal qui a été invité par les responsables du festival Olivier Messiaen. Le jeune orchestre, il a été fondé en 2008, nous a proposé un opéra pour instruments « Le voyage de Michaël » tiré d’un ensemble de sept opéras composés par Karlheinz Stockhausen (1915-2007) intitulé  Licht qui dure 29 heures. Les jeunes musiciens ont également interprété cinq pièces de Couleurs de la Cité C é leste d’Olivier Messiaen (1908-1992) . Les accords perdus pour deux cors de Gérard Grisey (1946-1988) complètent un programme ambitieux et difficile. J uste avant le début du concert, Maxime Pascal arrive sur scène pour annoncer lui même le changement de programme survenu depuis la publication du programme ; en effet, so