lyriqueinfo

  Après un excellent spectacle de danse hip hop donné en tout début d’année ( https://lyriqueinfo.blogspot.com/2023/01/la-compagnie-revolution-enflamme-le.html ), c’est l’Orchestre de Chambre Nouvelle Aquitaine qui a donné un concert Mozart / Beethoven au Théâtre Auditorium de Poitiers en ce froid mois de janvier 2023. Pour cette soirée, Jean François Heisser directeur artistique et musical a cédé sa place sur le podium à la jeune cheffe d’orchestre Corinna Niemeyer. Si le programme de ce premier concert de l’Orchestre de Chambre Nouvelle Aquitaine en 2023 est assez classique, ce qui attire l’attention sur le programme de salle c’est la symphonie concertante pour clarinette, basson, hautbois et cor K 297b de Wolfgang Amadeus Mozart (175-1791). En effet, cette symphonie est très controversée car, même si nous savons avec certitude que Mozart a composé une telle œuvre, la partition qui circule depuis 1869, une copie de l’œuvre originale, perdue depuis des lustres, n’est peut-être pa

La nouvelle équipe de l’abbaye aux dames menée de main de maître par David Théodoridès, le sympathique directeur général de la cité musicale, ( https://toutelaculture.com/musique/cinq-questions-a-david-theodorides-directeur-general-de-labbaye-aux-dames/ ) multiplie les initiatives. La dernière en date étant l’accueil de jeunes ensembles vocaux en résidence pour leur permettre pendant cinq à six jours de travailler sur un projet comme un concert, une tournée ou un enregistrement de CD par exemple. En ce début d’année, les responsables de la cité musicale ont donné à l’ensemble Kapsber’girls l’occasion de travailler pendant cinq jours sur la préparation de leur prochain CD dont l’enregistrement doit avoir lieu dans les prochains jours. Un concert plein de surprises par des artistes talentueuses Dès le début de la restitution, terme que les cinq filles préfèrent utiliser plutôt que de parler de concert, on note que les deux chanteuses et les trois musiciennes prennent un véritable

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’un spectacle de danse auquel j’ai assisté mardi dernier. J’ai déjà parlé de danse sur lyriqueinfo, mais, en l’occurrence, c’est la première fois que je parle de hip-hop. Et pour l’occasion, les responsables du Théâtre Auditorium ont invité une compagnie de huit jeunes danseurs au nom original : Rêvolution. Le spectacle monté par le chorégraphe Anthony Egéa s’appelle Explosion. Et il y en a des explosions dans cette « pièce » si surprenante. Musicales d’abord car c’est DJ Mofak qui assure la partie musicale de ce spectacle ; cela étant dit, il n’y a pas non plus d’excès dans cette musique qui « colle » si parfaitement aux différents mouvements mis au point par Egéa. Les dix danseurs se meuvent dans l’espace avec beaucoup de grâce et de talent ; bien sûr chaque pas, chaque mouvement, individuel ou collectif est étudié au millimètre et l’exécution est si parfaite que je n’y ai vu que du feu tout en admirant l’élégance de ces danseurs

En ce début d’année les responsables de La coursive, la scène nationale de La Rochelle, ont invité Amandine Beyer et son ensemble Gli incogniti à animer le concert au chocolat de ce second dimanche de janvier. L’ensemble, artiste associé de la scène nationale rochelaise a monté un programme dédié à Carl Philipp Emmanuel Bach (1714-1788) ; et j’ai apprécié de voir le fils du kantor de Leipzig était ainsi mis en avant car sa musique n’a rien à envier à celle de son illustre père. Au programme de ce concert, nous avons eu droit à cinq des six symphonies composées par Carl Philipp Emmanuel Bach sur la commande du baron Van Swieten que l’ensemble a interprété. Mais en cette première moitié de XVIIIe, la symphonie n’a pas encore acquis la forme « définitive » que nous lui connaissons (c’est à dire trois ou quatre mouvements d’une durée globale de 25 à 45/50 minutes). S’il y a bien trois mouvements ils sont bien plus courts (10 à 15 minutes) que ceux des symphonies de Haydn (Joseph et Michael

Il y a quelques semaines, je suis allée à l’Opéra de Tours pour voir une opérette de Reynaldo Hahn intitulée « Ô mon bel inconnu » ( https://toutelaculture.com/spectacles/opera/o-mon-bel-inconnu-reynaldo-hahn-programme-a-lopera-de-tours-a-loccasion-des-fetes-de-fin-dannee/ ) . Ce n’est pas un chef d’œuvre à l’égal de Ciboulette du même compositeur, mais elle correspond bien à l’envie « d’ailleurs » que les français ressentent à chaque fin d’année. Si le plateau vocal, réuni pour l’occasion, était excellent, sans un orchestre dans la fosse pour l’accompagner, un opéra ou une opérette n’existe pas. Et à Tours, la phalange régionale est tout simplement menacée de disparition. 1) Les subventions des tutelles – ville, département, région, État (représenté par la DRAC) – restent stables depuis plusieurs années alors que, dans le même temps, les charges fixes augmentent sans cesse. 2) Les musiciens, recrutés sur concours, ne sont même pas employés en CDI. L’Orchestre Centre Val de