L’Institut de l’engagement invite Anne Queffelec pour un moment d’échage en partenariat avec le Théâtre Auditorium de Poitiers

 


                                            @ crédit photo : Caroline Doutre


Présidé par Martin Hirsch, l’Institut de l’engagement, qui existe depuis 2012, permet aux jeunes engagés (qu’ils soient bénévoles, en service civique, ou volontaires) de bénéficier de programmes de suivis pour avancer sur leurs projets de vie (reprises d’études, mise en place de projets professionnels ou de projet d’associations …) pendant six mois à un an selon qu’ils sont suivis par des professionnels de l’insertion ou par des mentors. Depuis le jeudi 26 juin, l’Institut de l’engagement tient son campus d’été à l’université de Poitiers et c’est dans ce cadre que Martin Hirsch présent depuis le début du campus auprès des jeunes qui intègrent le programme a invité Anne Queffelec pour un moment musical agrémenté d’échanges entre les personnes présentes sur le plateau et le public qui s’est tenu au Théâtre Auditorium de Poitiers avec la complicité bienveillante des équipes du TAP ou Martin Hirsch était déjà venu dans le cadre des Rencontres Michel Foucault en novembre dernier (dont le thème était d’ailleurs l’engagement).


Un programme court mais plaisant


La soirée était prévue pour durer deux heures entre les moments de musique et les échanges. Bien qu’il n’y ait que 40 minutes de musique, Anne Queffelec a préparé son programme avec la même rigueur qu’un concert « normal ». On est en terrain connu puisque la soirée commence avec le choral « Nun Komm der Heiden Heiland » de Johann Sebastian Bach (1685-1750) transcrit pour piano par le compositeur italien Ferrucio Busoni (1866-1924). Anne Queffelec, qui confie pendant l’échange suivant son besoin de revenir « aux sources », connaît son Bach sur le bout des doigts. Elle interprète cette courte œuvre de Bach avec douceur et talent, invitant le public à la méditation. La lune a inspiré nombre de compositeurs ; pour rendre hommage au satellite de la terre Anne Queffelec a interprété clair de lune de Claude Debussy (1862-1918) et sonate au claire de lune de Ludwig Van Beethoven (1770-1827). Ces deux visions à la fois si différentes et si complémentaires enchantent le public car l’interprétation d’Anne Queffelec de ces deux pièces est tout aussi délicate et pleine de sensibilité que les pièces précédemment jouées. Reflets dans l’eau (Debussy), Berceuse et Fantaisie impromptue (Frédéric Chopin [1810-1849]) complètent avantageusement ce beau programme dont on regrettera quand même qu’il ait duré moins d’une heure.



                                                 @ crédit photo : Les rencontres économiques


Échanges et temps de questions


Il y a eu deux moments d’échange pendant cette soirée particulière. Puisque les jeunes présents étaient des lauréats de l’Institut de l’Engagement ces deux temps de paroles ont tourné autour de l’engagement de chacun. Qu’il s’agisse de l’engagement artistique, de l’engagement social ou de toute autre forme d’engagement, c’est un tremplin qui permet aux jeunes gens de mettre le pied à l’étrier pour évoluer d’une manière positive et d’avancer dans leur vie en toute confiance. Dans la seconde partie des « dialogues » les jeune gens ont eu l’occasion d’échanger avec Anne Queffelec et Martin Hirsch autour de ce thème. Ce moment privilégié a permis à ceux qui mettaient les pieds dans un théâtre pour la première fois d’exprimer le plaisir qu’ils avaient pris et l’émotion qu’ils avaient ressenti en écoutant la musique résonner joyeusement sous les doigts de la pianiste. Les questions posées avaient visiblement été mûrement réfléchies et les échanges entre les jeunes gens, Anne Queffelec et Martin Hirsch ont été chaleureux et très instructifs pour tous. Nous avons eu l’occasion de nous amuser de la « disparition » du bouquet destiné à la pianiste qui avait juste changé de place entre le moment ou il avait été livré au TAP et celui ou il lui a été remis.


Compte rendu concert. Poitiers. Auditorium, le 27 juin 2025. Johann Sebastian Bach (1685-1750) : choral « Nun Komm der Heiden Heiland » transcrit par Ferrucio Busoni (1866-1924) ; Ludwig Van Beethoven (1770-1827) : sonate au clair de lune ; Claude Debussy (1862-1918) : Clair de lune, reflets dans l’eau, . Frédéric Chopin (1810-1849) : Berceuse, Fantaisie impromptue. Anne Queffelec, piano ; Martin Hirsch, Institut de l’’engagement

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