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  Nino Rota (1911-1979) est connu de tous comme un grand compositeur de musiques de films. Dans sa carrière bien remplie il travailla avec les plus grands réalisateurs de sa génération comme Luchino Visconti (1906-1976), Francis Ford Coppola – Le parrain – (né en 1939) ou encore Fédérico Fellini (1920-1993) avec qui Nino Rota collabora à de nombreuses reprises (La dolce vita, Huit et demi, La Strada entre autres films). Mais Nino Rota n’était pas que compositeur de musique de films (170 musiques de films en tout pendant la carrière bien remplie de Nino Rota) ; en effet il a aussi laissé un corpus de musique instrumentale, vocale et opératique non négligeable. C’est dans ce corpus que Pavel Baleff, le directeur musical de la phalange limougeaude a été piocher deux œuvres pour accompagner la suite de danses que Nino Rota composa à partir de la musique originale du film La Strada. C’est donc dans un auditorium moyennement rempli – mais dans une ambiance détendue et festive – que...

Comme je le disais en vous parlant de Money Time, monté et présenté pour seulement deux soirées en avril dernier par la compagnie « Les variétés lyriques» dans un e autre notule ( https://lyriqueinfo.blogspot.com/2024/04/money-time-un-spectacle-tres-etonnant.html ), j’ai vu bien des choses étranges en quarante cinq ans de mélomanie. Mais le concert auquel je suis allée hier soir au Théâtre Auditorium de Poitiers était l’un des plus bizarres auquel j’ai assisté. Nous savons tous que Philip Glass (né en 1937) est l’ un des principaux Porte Étendard américains de la musique minimaliste et que nombre de musiciens et d’arrangeurs ont repris ses œuvres tant aux Etats Unis qu’ailleurs dans le monde . La vision que Erwan Keravec, qui dirige l’ensemble « Les huit sonneurs » (qu’il a également fondé), a de l’oeuvre de Philip Glass est quelque peu surprenante ; je reconnais bien volontiers que la proposition a le mérite d’être originale . En revanche, je n’ai pas vraiment compris pourquo...

Nombreux sont les ensembles qui se spécialisent dans la musique baroque dès leur création. The beggar’s ensemble , fondé en 2016 par Augustin Lusson (violon) et Daria Zemele (clavecin) ne fait pas exception. Cela étant dit, le répertoire baroque est si vaste, tant en France qu’en Europe qu’il y a de la place pour tout le monde et encore beaucoup à découvrir. Pour sa tournée en cour, The Beggar’s ensemble se focalise sur quelques compositeurs de la période baroque française ; et même s’ils font la part belle à Jean Philppe Rameau (1683-1764) et à Jean Marie Leclair (1697-1764), Augustin Lusson (né en 1996) et Daria Zemele (née en 1990) ont aussi programmé des œuvres de Joseph Bodin de Boismortier (1689-1755) et de Joseph-Nicolas Pancrace Royer (1703-1755) qui est un peu « l’inconnu » de service dans ce programme. The beggar’s ensemble compte huit musiciens : trois violonistes (dont un, Tatsuya Hatano, fait aussi la partie d’alto quand cela est nécessaire) qui entourent Augustin L...

Depuis sa première édition en 2016, le festival Concerts d’automne s’est imposé dans le paysage musical français et international. Et plusieurs « stars » de la musique classique à avoir donné un concert pendant la manifestation. Mais avec l’ensemble Jacques Moderne, dirigé par Joël Suhubiette, et l’ensemble Consonance, dirigé par François Bazola, le festival a deux ensembles exceptionnels en résidence. Pour la première fois, le festival délocalise des concerts en allant à Bléré, Luynes et Amboise. Semaine du 10 au 13 octobre Jeudi 10 octobre (20 heures) : Ukulélé baroque avec Jeanne Zaepffel (chant) ; Marie Salvat (ukulélé, violon, chant ; Camille Dupont, violoncelle. Le concert aura lieu à Le hangar (ville de Bléré). Vendredi 11 octobre (20 heures) : Passacalle de la follie Philippe Jarrouski – l’arpegiata – Christine Pluhar. Le concert aura lieu à l’auditorium François 1 er du palais des congrès de Tours Samedi 12 octobre (16 heures 30) : Ukulélé baroque Jeanne...

L’Orchestre des Champs Élysées est d’un dynamisme peu commun et l’on ne peut que s’en réjouir. Si la phalange voyage beaucoup, elle est aussi à l’origine de projets ancrés dans le paysage musical régional, national voire même international. Ainsi, le Chœur et Orchestre des jeunes a fêté en 2024 sa douzième édition. Mais l’OCE est également partie prenante dans le beau projet qu’est le Jeune Orchestre de l’Abbaye (en résidence permanente à l’abbaye aux dames de Saintes – et que Philippe Herreweghe dirige une à deux fois par an). L’Orchestre des Champs met aussi en place des académies Beethoven qui « oscilleront » entre Italie et Arménie dans le cadre de la Nouvelle Odyssée Européenne. Bref, autant de projets qui donnent toute leur place aux jeunes musiciens de la nouvelle génération tout en leur mettant le pied à l’étrier. Un extrait des Scènes de Faust un peu court mais de très belle tenue Pour sa dernière tournée, qui débute – comme de bien entendu – à l’auditorium du TAP de...