La fermeture du secteur culturel de plus en plus injustifiée : Quand la culture meurt à petit feu, assassinée par un gouvernement sans scrupules.

 


En plus de quarante ans de mélomanie, c'est la première fois que je vois une pandémie mettre le monde à l'arrêt et provoquer l'assassinat, en silence, du secteur culturel, un secteur vivant, voire même hyper-actif (dans le sens le plus noble du terme), qui génère des centaines de milliers d'emplois directs et indirects. Si le « motif » sanitaire a pu être valable lors du premier confinement (du 15 mars au 15 juin - date de réouverture de l'ensemble des sites culturels –) car l'on ne connaissait pas le virus qui sévit depuis treize mois, il l'est beaucoup moins depuis le second confinement. En effet nous avons pu constater que la pandémie était toujours aussi active alors que le secteur culturel est toujours à l'arrêt et que ses acteurs, notamment les plus fragiles, sont en grand danger. En effet, de nombreux intermittents n'ont pas, et n'auront pas, les heures suffisantes pour pouvoir conserver leur statut et, par conséquent, leurs droits à l’are spécifique qui leur permet de vivre en cas de période de chômage. Pendant le premier confinement, Emmanuel Macron, le président des élites économico-politico-financières, avait annoncé une année blanche pour permettre aux intermittents de conserver leur statut. Tout cela est bel et bon, mais à partir de septembre 2021 qu'adviendra-t-il des intermittents les plus fragiles ? Devront ils, comme leurs collègues anglais, conviés par le ministre de l'économie de Boris Johnson, envisager une nouvelle carrière ? Tel que c'est parti, il semble en effet qu'il faudra effectivement envisager un virage à 180° pour la plupart d'entre eux puisque madame Bachelot, ministre française de l'inculture, semble envisager de nouvelles formes de « culture » dans lesquelles on peut craindre que la grande majorité des intermittents n'auront pas leur place pleine et entière au sein même de l'économie française. Il apparaît également que la ministre de l'inculture se réjouit de l'assassinat pur et simple de la culture sous sa forme actuelle par le Conseil d’État qui a validé les décisions gouvernementales du 10 décembre dernier. On en peut que regretter que les cinq grands fossoyeurs de la culture que sont Monsieur Emmanuel Macron, président de la république ; Monsieur Jean Castex, premier ministre ; Monsieur Olivier Véran, ministre de la santé et des solidarité ;Monsieur Bruno Lemaire, ministre de l’économie et des finances ; Madame Roselyne Bachelot ministre de l'inculture organisent depuis plus de six mois l'assassinat de la culture française jadis admirée et reconnue dans le monde entier. L'exception culturelle française si populaire et appréciée hors de nos frontière semble donc appelée à disparaître de manière définitive et devrait être remplacée par un ersatz de culture dont nous saurons bientôt quelle forme il prendra et qui sortira « gagnant » de cette grande boucherie.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Francesco Durante et Antonio Vivaldi au programme du dernier concert des Estivales du Freney

Un opéra à la montagne : La serva padrona présentée dans le cadre des estivales du Freney d’Oisans

La harpe et la bête : un concert original en ouverture de la saison du Théâtre Auditorium de Poitiers