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Comme chaque année, le festival Verdi de Parme se déroulera de fin septembre à la mi octobre. En 2024, il aura lieu du 21 septembre au 21 octobre et nous savons déjà que quatre opéras sont programmés pour la prochaine édition, ainsi, et ce n’est plus une nouveauté, que le requiem. Les opéras se dérouleront dans trois théâtres différents ; j’attire votre attention sur le fait que le théâtre Verdi de Bussetto est minuscule et ne contient que 350 places. Il faudra donc être vigilants et rapides pour obtenir des places pour Un ballo in maschera. Opéras Teatro Regio de Parme Macbeth (version française) avec Ernesto Petti, Lidia Fridman, Michele Pertusi (Riccardo Fassi le 13 octobre), Luciano Ganci, David Astanga, Natalia Gavrilan, Roberto Abaddo (direction). Première : le 26 septembre à 20 heures. Autres soirées : 6 octobre (à 18 heures), 13 octobre (à 15 heures 30), 17 octobre (à 20 heures) Un ballo in maschera avec Giovanni Sala/Davide Tuscano (28 septembre/18

  Comme chaque hiver, Vanessa Wagner et les responsables du château de Chambord ont publié le programme de l’édition à venir du festival qui s’est imposé depuis dans le paysage culturel français et international. Cette année, le festival se déroulera un peu plus tard que d’habitude puisqu’il commencera le 6 juillet et se terminera deux semaines plus tard, soit le 20 juillet. Et une nouvelle fois, le programme est très attirant. Cour du château - 6 juillet (20 heures, cour du château) : Patricia Petibon / ensemble Amarilis / Héloïse Gaillard - 7 juillet (20 heures, cour du château) : Orchestre Symphonique du Loiret / Compagnie Entité - 9 juillet (20 heures, cour du château) : Aurélien Pascal, violoncelle / Sélim Mazari, piano - 11 juillet (20 heures, cour du château) : Orchestre Les Forces Majeures / Raphaël Merlin - 12 juillet (20 heures, cour du château) : Voix nouvelles / Lauranne Oliva, soprano / Léo Vermot-Desroches, ténor / Rodolphe Lospied, piano

  En septembre 2023 nous apprenions avec surprise le départ de Laetitia Corcelle et de sept autres chanteurs de l’ensemble La sportelle pour des désaccords quant à l’orientation à donner à l’ensemble. Néanmoins, soucieux de préserver la structure et pour permettre à Emmeran Rollin, le directeur général de l’ensemble, de chercher sereinement un nouveau chef de chœur, les huit artistes ont poursuivi leur activité au sein de La sportelle jusqu’au 31 janvier 2024. Ce bel ensemble, fondé en décembre 2017, est composé de 16 chanteurs. Comme de nombreux orchestre et ensembles il est à géométrie variable ; et avec le départ de 8 d’entre eux il s’est retrouvé amputé de la moitié de son effectif. Il a donc fallu recruter un nouveau chef de chœur et huit chanteurs. Ce fut chose faite fin 2023 : Alix Dumon-Debaecker a pris ses fonctions le 1 er février 2024 . Elle est arrivée avec trois chefs invités : Loïc Pierre, Nigel Short et Owain Park. La nouvelle équipe de direction doit, tout en ass

  Les responsables du Théâtre Auditorium de Poitiers ont le don pour faire venir des talents plus ou moins connus. Après la très belle harpiste Isabelle Moretti venue dès le mois de septembre avec son spectacle joliment intitulé « La harpiste et la bête » ( https://lyriqueinfo.blogspot.com/2023/09/la-harpe-et-la-bete-un-concert-original.html ) et Anne Térésa de Keersmaeker venue danser sur les célèbres Variations Goldberg de Jean Sébastien Bach (1685-1750) accompagnée qu’elle était par l’excellent pianiste Alain Franco qui a fait honneur à Bach en interprétant son chef d’oeuvre avec talent ( https://lyriqueinfo.blogspot.com/2023/10/anne-teresa-de-keersmaeker-danse-sur.html ) c’est, en ce mardi soir de février, le tour du séduisant et talentueux trio Uzundara composé d’un clarinettiste, d’une altiste et d’une pianiste. Si certaines des œuvres du programme ont été arrangées pour ces instruments, d’autres ont été composées spécifiquement pour eux. Et une fois de plus, à mon grand regret

  Orchestre Associé au Théâtre Auditorium de Poitiers depuis plusieurs années l’ensemble Ars Nova donne généralement deux concerts par saison dans la salle pictavienne. Après un beau concert donnée dans le cadre de la célébration des soixante ans de la phalange fondée par Marius Constant en 1963 ( https://lyriqueinfo.blogspot.com/2023/11/lensemble-ars-nova-poursuit-la.html ), l’ensemble Ars Nova revient avec un programme original pour lequel il s’est associé à la compagnie Hart Brut, qui nous vient du Béarn, et plus précisément de Lucq de Béarn (Pyrénées Atlantiques). Depuis sa prise de fonction en 2020, entre deux confinements, Benoît Sitzia œuvre avec un dévouement incomparable. Toujours à la recherche de nouvelles idées, il a, en accord avec la compagnie Hart Brut, installée à Lucq de Béarn (Pyrénées-Atlantiques), concocté un programme original qu’ils ont intitulé CREC. Ce programme mélange avec bonheur musique contemporaine et musiques traditionnelles béarnaises. Dans cette opt

  Après le choc de l’annonce du décès de Robert Badinter survenu dans la nuit de jeudi à Vendredi à 95 ans, nous apprenons avec beaucoup de tristesse la disparition du célèbre chef d’orchestre japonais Seiji Ozawa à l’âge de 88 ans. Né en 1935 à Shenyang (ville chinoise sous tutelle japonaise à cette époque), Seiji Ozawa a étudié la musique classique occidentale et la direction d’orchestre au conservatoire de Tokyo. Sa carrière décolle après qu’il ait remporté le 1 er prix du concours de direction d’orchestre de Besançon en 1959 ; Charles Munch (1891-1968) qui l’avait repéré, l’invite à diriger l’Orchestre Symphonique de Boston dont il deviendra par la suite le directeur musical pendant une trentaine d’années ; dans le même temps il parfait son savoir avec Herbert Von Karayan puis avec Léonard Bernstein. Mais Seiji Ozawa se démultiplie et dirige beaucoup en Amérique du nord (Etats Unis, Canada), en Europe (Autriche, France, Allemagne) et aussi au Japon. Seiji Ozawa s’intéres

  Pour son deuxième concert de la saison en cours, le premier de l’année 2024, l’Orchestre des Champs Élysées programmé deux compositeurs allemands, cœur de répertoire de Philippe Herreweghe son directeur musical et fondateur. Avec Franz Schubert (1797-1828) et Johannes Brahms (1833-1897), on est en plein cœur du romantisme allemand ; et les deux œuvres du programme sont deux monuments de la période. Si la symphonie inachevée porte bien son nom car Schubert n’a composé que deux mouvements sur les trois ou quatre habituels, avec Ein deutsches requiem, Brahms a composé une partition particulièrement difficile pour le chœur. Pour ouvrir la soirée, l’Orchestre des Champs Élysées interprète la symphonie N°8 en si mineur « inachevée » de Franz Schubert (1797-1828). Même avec deux mouvements sur les trois prévus, la partition « finale » est particulièrement complexe et Philippe Herreweghe la prend à bras le corps, ciselant chaque thème, chaque phrase du chef d’œuvre de Schubert avec une