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La compagnie Opéra Eclaté reprend, en collaboration avec l’Opéra de Reims, une très belle production de Die zauberflöte. La distribution, jeune et talentueuse, donne vie avec brio aux personnages de l’ultime opéra de Mozart. Die zauberflöte, La flûte enchantée, fait partie de ces opéras régulièrement montés sur scène tant en France qu’à l’étranger. Cet ultime opéra de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) a été créé avec succès dans un théâtre des faubourgs de Vienne (Autriche) devant un public populaire très enthousiaste. La production présentée à l’Opéra de Reims est nouvellement intégrée au répertoire de la maison rémoise mais est une reprise d’une production présentée en 2009 au festival de Saint Céré. Depuis son départ de Saint Céré en 2021, la compagnie Opéra Éclaté, poursuit avec bonheur sa mission de création (Carmen al Andalus, créée le 27 mai dernier ou encore Cabaret de la méditerranée) et de mise en avant des jeunes artistes lyriques (comme Cosi fan tutte par exemple).

Le dernier concert de la saison musicale est toujours un grand moment d’émotion. Cette année c’est l’Orchestre de Chambre de Nouvelle Aquitaine qui a « fermé » les portes de la maison ; et il l’a fait avec panache. Pour l’occasion, Jean François Heisser, le directeur musical de l’orchestre, a confié la phalange à la talentueuse cheffe d’orchestre japonaise Kanako Abé. Il a également invité la mezzo soprano niortaise Isabelle Druet à interpréter le cycle de mélodies de Hector Berlioz (1803-1869) « Les nuits d’été ». Pour débuter la soirée, l’Orchestre de Chambre Nouvelle Aquitaine interprète l’ouverture d’Obéron , opéra composé en 1826 par Carl Maria Von Weber (1786-1826). Kanako Abé dirige la phalange d’une main ferme, nerveuse ; les nuances et les tempos sont quasi parfaits donnant à la musique de Weber des couleurs inattendues. L’Orchestre de Chambre Nouvelle Aquitaine participe depuis longtemps à l’élan de création musicale ; et dans cette optique a donné, en création mondiale, la

Nombreux sont les ensembles qui fleurissent depuis une vingtaine d’années ; et ils sont nombreux à se spécialiser dans la musique baroque. Mais ce répertoire est si vaste que chacun peut y trouver son compte. Le flûtiste François Lazarevitch s’est lancé dans l’aventure en 2006 en fondant Les musiciens de Saint Julien dans le but de faire sortir de l’ombre des œuvres oubliées de cette période qui va approximativement de la toute fin du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle. La tournée de ce très bel ensemble accompagné, pour l’occasion, par le contre ténor anglais Tim Mead est consacrée aux airs et danses de cour de Henry Purcell (1659-1695). Mort à seulement 36 ans, Henry Purcell a laissé un corpus d’airs et de danses de cour suffisamment important pour permettre de monter plusieurs programmes de tournée. Mais il laisse également un beau corpus de musique sacrée dont le Stabat Mater est l’une des plus belles pièces ainsi que un opéra et trois ou quatre semi opéras. Et c’est de l’un

Nous apprenons avec tristesse le décès de la mezzo soprano américaine Grace Bumbry à l’âge de 86 ans. Née dans le Missouri, elle fit ses études aux Etats Unis avec Lotte Lehmann puis en France avec Pierre Bernac. Si elle fit ses début en 1960 au Palais Garnier dans le rôle d’Amnéris (Aïda – Giuseppe Verdi [1813-1901]), c’est surtout dans le rôle de Vénus (Tanhauser – Richard Wagner [1813-1883]) au prestigieux festival de Bayreuth un an plus tard qu’elle obtint une reconnaissance universelle. C’est après cette mémorable performance que Grace Bumbry fut surnommée la « Vénus noire » ; C’était aussi la première fois qu’une artiste noire chantait dans le temple wagnérien. Grace Bumbry ne devait plus s‘arrêter de chanter : Londres (Royal Opera House – Covent Garden), New York (Metropolitan Opera), Paris (Palais Garnier), Milan (la scala), Salzbourg … Autant de pays qui l’accueillirent dans les plus grands rôles de mezzo soprano (Carmen, Dalila, Azucena, Eboli, Hérodiade, Didon (dans Les Troy